Formule Bop / Jazz Live / Swing-Up

Formule Bop, orchestre de Jazz à Paris

orchestre de jazz à paris

Formule Bop, orchestre de Jazz à Paris, est constitué depuis 1998.

Issus de formations diverses, tous les musiciens sont professionnels et/ou enseignent le Jazz.

BIOGRAPHIES DES MUSICIENS

Né en 1964, il effectue son premier cycle d’étude au conservatoire régional de Chaville/Velizy de 1974 à 1981 en classe d’Orgue. Il prend ensuite des cours de piano pendant plusieurs années avec Ludovic de Preissac et Hamet Gulbay. Il participe aussi aux master classes du pianiste Barry Harris lors de ses passages à Paris.

En 1998 il créé son 1er quartet « Formule Bop ». Il suit également pendant 3 ans le cours d’arrangement de Bertrand Auger au Conservatoire Régional de Noisiel (2007/2009). 

En 2009 il sort son premier album (Up-Top) en compagnie de musiciens talentueux qu’il apprécie particulièrement et dont le jeu correspond exactement à l’esthétique sonore « Blue Note » dans laquelle il puise son répertoire et son inspiration.

Viennent ensuite 3 autres albums (2011 à 2018) dans lesquels il signe quelques compositions et arrangements : voir la [discographie].

Ses principaux mentors sont : Bobby Timmons, Horace Silver, Wynton Kelley, Red Garland, Sonny Clark, Barry Harris, Herbie Hancock, Monty Alexander, Mance, Ramsey Lewis, Les Mc Cann.

Gilles Seemann

Gilles_Seemann

Né en 1978, Fabien débute la musique à l’âge de 8 ans et suit des études classiques au conservatoire d’Evreux (classe de Jacques Lecointre) et au CNR de Rouen jusqu’à ses 20 ans. Il se tourne vers le jazz en intégrant la classe de Rémi Biet et en participant à un stage dirigé par André Villéger et François Chassagnite. En 1998 il s’installe à Paris où de nombreux musiciens font rapidement appel à lui : Michel Pastre pour son big band, Gérard Badini pour Super Swing Machine, Xavier Richardeau pour le Duc des Lombards Jazz Affair avec Alain Jean-Marie, une formation en résidence deux ans dans le club parisien…

En 2001, Fabien Mary créé son propre quartet, s’entourant des musiciens qu’il fréquente depuis déjà plusieurs années : Hugo Lippi (guitare), Fabien Marcoz (contrebasse) et Mourad Benhammou (batterie). En 2002 sort « TWILIGHT » (Elabeth), un premier disque qui sera récompensé par un DJANGO D’OR JEUNE TALENT.

En 2004, Fabien Mary reçoit le prix “JAZZ A JUAN REVELATION” et ouvre le festival en 2005 sur la Grande Scène de la Pinède Gould avec son quartet. L’année suivante, il enregistre « CHESS », son deuxième disque en quartet.

En 2008, Fabien décide de s’installer à New York. On a pu l’entendre sur les scènes des fameux Smoke Jazzclub et Smalls Jazzclub, aux côtés de musiciens tels que David HAZELTINE, Dmitry BAEVSKY, Steve ASH, Pete & Will ANDERSON Octet, Grant STEWART, John WEBBER, Frank BASILE, Chris BYARS, David WONG, Joe COHN…

En 2011, Fabien s’installe de nouveau à Paris tout en gardant de très fortes attaches à New York. Il y enregistre d’ailleurs deux albums : “CONCEPTION” en 2012 puis “THREE HORNS TWO RHYTHM” en 2014, tous deux pour le label Elabeth.

Fabien a partagé la scène ou a enregistré Benny GOLSON, Johnny GRIFFIN, Slide HAMPTON, Wynton MARSALIS, Diana KRALL, Michel LEGRAND, Harold MABERN, Steve DAVIS, René URTREGER, Eddy LOUISS, André CECCARELLI, Charles DAVIS, Christian ESCOUDE, Alain JEAN-MARIE, Steve TURRE, Joe FARNSWORTH, Archie SHEPP.

Récompenses en tant que leader :

  • 2003 : Django d’or Jeune Talent
  • 2004 : Jazz à Juan Révélation

Né en 1972, David Sauzay débute le saxophone à l’âge de 8 ans dans la classe de Roger Michel-Frédéric. En 1988, c’est lors d’un échange avec l’école de musique de Doncaster en Angleterre dirigé par John Ellis qu’il décide de devenir musicien de jazz. Il étudie alors au conservatoire de Lyon, à l’EMN de Villeurbanne avec Gilbert Dojat et à l’AIMRA avec Jacques Helmus.

En 1994, il est membre actif du Collectif MU. Ce Collectif remporte le 1er prix du concours international de Jazz à Vienne en 1995 et le 1er prix du concours de la Défense en 1996.

En 1997, il crée son propre Quintet avec Gaël Horellou, Laurent Courthaliac, Clovis Nicolas et Philipe Garcia avec lequel il enregistrera en Espagne pour le label Fresh Sound Records.

En 1998, il fait partie du collectif des nuits blanche au Petit Opportun à Paris, joue dans le quintet de Laurent Courthaliac, le sextet de Pierre Drevet et participe à l’enregistrement du CD de Charles Aznavour, « Jazznavour ».

2006/2012, il est finaliste du concours de Jazz à Juan les Pins.

De 2014 à 2016 on le retrouve avec l’Octet du saxophoniste Luigi Grasso, en leader “Playing with David Sauzay” , « All stars Sextets » avec Fabien Mary, Alain Jean-Marie .

De 2018 à 2020 il est Sideman avec Sarah Mc Kenzie Sextet où on l’entend au ténor, à la flûte traversière, et la flûte en Sol. Il joue avec Fabien Mary et le Vintage Orchestra et avec les Voice Messengers.


En tant que sideman plus d’une quarantaine d’albums et a joué avec Steve Grossman, Alain Jean-Marie,Michel Ausser, Philippe Soirat, Luigi Trussardi, Kenny Wheeler ,Jean-Philippe Viret, Charles Bellonzi, Peter King, Maurice Vander , Antonio Farao,Michel Graillier, Michel Zénino, Emmanuel Bex, André Ceccarelli, Christian Escoudé.


Il anime une chaine YouTube « Jazz et improvisation » où l’on peut trouver plus d’une centaine de vidéos et de documents pédagogiques.

Né en 1973, Philippe Pilon commence le saxophone alto au conservatoire à l’âge de 8 ans. Vers l’âge de 16 ans, il découvre le jazz, le ragtime, le blues, la soul et passe alors au saxophone ténor.

La découverte de la musique du saxophoniste Lester Young fut une révélation, un choc profond. L’incroyable décontraction, la beauté des phrases, la sonorité vaporeuse, cette capacité à raconter une histoire, sans chercher la complication.

À la fin des années 90, il entre à l’école de jazz ARPEJ à Paris, puis monte son premier quartet autour de la musique de Dexter Gordon, avec lequel il commence à se produire (Petit Opportun, Franc Pinot).

Son premier album “Take It Easy” enregistré en 2011 sur le label Black & Blue, regroupant compositions originales et standards a reçu un excellent accueil dans la presse. Il y est entouré de Pierre Christophe (piano), Raphaël Dever (contrebasse), Guillaume Nouaux (batterie), et en invités: Jérôme Etcheberry et Julien Alour (trompette). Philippe Pilon fait également partie depuis 2011 du big band du saxophoniste Michel Pastre, qui revisite la musique de l’orchestre de Count Basie.

Il s’est produit en tant que leader ou sideman, dans de nombreux clubs et festivals (Sunset, Caveau de La Huchette, Petit Journal Saint Michel, Jazz Café Montparnasse, Méridien – Jazz Club Étoile, Festival Jazz à Vienne, Jazz sous les Pommiers, Ascona Jazz Festival, Grand Théâtre d’Angers).

Également passionné de pédagogie, il commence à enseigner régulièrement le saxophone dès la fin des années 90 dans différents établissements, et obtient par la suite son Diplôme d’État en saxophone jazz. Il enseigne actuellement au CRR de Rueil-Malmaison et à l’American School of Paris.

« (…) Philippe Pilon a tout compris de la leçon de quelques glorieux aînés. Il a pris, et appris l’histoire à l’endroit, de Bechet à Mingus, de Duke et Monk à Miles Davis, avec Lester Young et ses disciples en mémoire vive, en passant par le blues indispensable (…) » [Claude Carrière]

« (…) Voilà donc un nouveau saxophoniste ténor, avec une belle qualité de son, un phrasé relax, du goût pour les histoires bien construites, une grande variété rythmique… Il allie la robustesse des Texans et une grâce toute « getzienne » sans oublier, évidemment, Lester Young qui fut un de ses premiers maîtres (…) »
[Jazz Classique]

Autodidacte, il se forme à l’écoute des maîtres Ray Brown, Paul Chambers, Oscar Pettiford, Sam Jones. Il fait ses débuts  professionnels sur la scène montpelliéraine et « monte » à Paris en 2000. Il parfait alors sa maîtrise de l’instrument avec Pierre Boussaget et a même le privilège de suivre un cours (unique mais décisif) avec le grand RAY BROWN.

Nicola Sabato se lie également d’amitié avec l’un des meilleurs batteurs du monde : Jeff Hamilton. Ce dernier le présente au contrebassiste et arrangeur John Clayton avec qui il étudiera lors des séjours en Europe du maitre. En très peu de temps, il devient une figure des clubs parisiens et parcourt les festivals dans toute l’Europe.

Sideman précieux, car d’une grande finesse, on peut l’écouter aux cotés de musiciens prestigieux tel que: Harry Allen, Pierrick Pedron, Anne Ducros, Georges Arvanitas, Jeff Hamilton, Dany Doriz, Tamir Hendelman, Mandy Gaines, Hervé Meschinet, Marcel Azola. Il se fait également leader en montant de nombreux qui bien que tous différents ont en commun avant tout le swing et la jubilation du jeux.

Apprécié des grands solistes américains, il accueille régulièrement en France, au sein de ses formations, des invités de marque. Il a, par ailleurs, signé cinq albums pleins d’énergie et d’assurance,

« On A Clear Day » (2004) – « Lined With A Groove » feat. Jeff Hamilton (2008) – « Cruisin’ with the Nicola Sabato Quartet » (2014) – « Live in Capbreton » (2017) – « Bass Tales » en compagnie du pianiste Tamir Hendelman (2020).

Né en 1970 à Villeneuve sur lo, il découvre le jazz à 15 ans. Il commence à jouer régulièrement dans les clubs bordelais avec les meilleurs musiciens locaux et quelques musiciens de passage comme Craig Bailey ou Steve Lacy.

En 1994 il part étudier au William Paterson College of New Jersey, sous la houlette de Rufus Reid. Il y rencontre Ray Brown et Milt Hinton et travaille avec Ari Hoenig ou Johnathan Blake avec lequel il collabore aujourd’hui. De retour en France , il enseigne Trois ans au CIAM à Bordeaux, puis intervient régulièrement au conservatoire des Landes ou récemment à Bobigny avec une masterclass autour de Charles Mingus. Il enseigne la contrebasse Jazz au conservatoire de Bobigny depuis la rentrée 2012.

Depuis 2009, il étudie le répertoire classique avec Jean-Christophe Deleforge au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aubervilliers. Il participe à de nombreux orchestres de la scène française comme le big band de Christophe Dal Sasso, le Big band de Jean-Loup Longnon, l’orchestre de Ludovic de Preissac, Stéphane Huchard Toutakoosticks & Tribute to Art, Nicolas Folmer , Sylvain Beuf, Sarah Lenka, Jun Miyake, ou Jeremy Monteiro.

En variété, il a aussi tourné avec Abd Al Malik pendant 2 ans ou enregistré sur l’album de Zaz. Il est le leader du groupe James Connolly avec Johnathan Blake et David Fettmann et le disque sort en août 2014.

Manuel Marchès

Manuel_Marches

Né en 1991, Germain Cornet débute la batterie à l’âge de 15 ans mais ce n’est que deux ans plus tard qu’il découvre le jazz. Très fortement influencé par la musique Swing et Be-bop, il a appris la batterie auprès de Charles Bellonzi et a suivi des études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

En accompagnant de grands musiciens comme Tamir Hendelman, Harry Allen, Nicolas Bearde, Mandy Gaines, Niki Haris; il multiplie les apparitions dans les clubs de jazz parisiens tel que le « Le Duc des Lombard », « Sunset-Sunside », « Caveau de la Huchette »… et dans les festivals de jazz tel que « Jazz à Vienne », « Saint-Emilion Jazz Festival », « Sancy Snow Jazz ».

Depuis l’été 2015, il devient le disciple de Jeff Hamilton qu’il rencontra lors du « Centrum Jazz Workshop » à Port Townsend.

En 2018, Germain Cornet devient un artiste sponsorisé par la marque de batterie japonaise CANOPUS.

Né à St Brieuc, il grandit par ailleurs à Orléans où il commence la Batterie à l’âge de 15 ans. Son professeur, fan de Buddy Rich, l’incite à écouter Art Blakey, Elvin Jones, Max Roach et Tony Williams. Il s’installe ensuite à Paris au milieu des années 80 où il s’inscrit au conservatoire en percussion classique. Dans le même temps il tourne en outre régulièrement en Allemagne avec un groupe de Free Jazz Berlinois.

En Juillet 1991 il participe finalement au Banff International Workshop in Jazz et Créative Music. Il y étudiera alors avec le batteur et pédagogue Keith Copeland et se produira à cette occasion avec Kenny Wheeler et Steve Coleman.

En outre, il crée en 2004 un Quintet avec Sébastien Jarrousse qui sortira deux disques accueillis favorablement par la critique, (Tribulation et Dream Time).

Première en 2005 au (Tarmac de La Villette) du spectacle Jazz-Théatre (A Love Suprême) en hommage à John Coltrane qui connaitra un vif succès. Il tournera dans une dizaine de pays et donnera plus de 150 représentations.

En 2016 il sort un album (Jungle Box) en tant que leader et compositeur.

Initié à la musique par ses frères à l’âge de treize ans, Ronald étudie la trompette à la Baltimore School for the Arts puis à l’Oberlin Conservatory of Music où il compte parmi ses professeurs Donald Byrd, J.J. Johnson and John Faddis ! Au sortir de l’université, Ronald débute sa carrière de musicien à Miami. Il s’installe en France en 1992. En 1998, il fonde le Ronald Baker quintet, un groupe a la remarquable longévité ! Ronald continue de se produire dans les plus grands festivals tels que Montreux, Montréal, Marciac.

Créé en 1998, le quintet du trompettiste Ronald Baker n’a jamais cessé en dix-sept ans de vie musicale exaltante de clamer haut et fort son attachement au jazz, rivant oreilles et « Eyes On The Tradition » à partir d’une thématique presque exclusivement originale. Placé sous la haute et sourcilleuse surveillance d’Alain Mayeras, pianiste, directeur musical et principal pourvoyeur de fonds, le groupe a eu maintes fois l’occasion de tester l’efficacité de ses compositions auprès d’un public de plus en plus large.

De tournées formatrices en « Live à La Coursive » rochelaise, de clubs prestigieux aux plus grands festivals nationaux et internationaux : Montreux, Montréal, Juan-les-Pins et autres Montlouis-sur-Loire, Samois-sur-Seine, Beaune… Ronald Baker et ses musiciens ne sont jamais départis de ce « Spirit of The Blues » qu’ils consacrent inlassablement à travers leurs improvisations tumultueuses.

Point de jazz sans le blues ! Soit. Mais point de jazz aussi sans drive ! Admirablement impulsé ici par une section rythmique des plus stimulantes, Jeff Boudreaux à la batterie et David Salesse à la contrebasse, donnent des ailes aux deux souffleurs toujours prêts à s’embarquer pour toutes les expéditions possibles et imaginables, des plus calmes aux plus vives. Comment dès lors la musique qu’ils prodiguent ne serait-elle à pas son tour génératrice de plaisir ? « Five for Fun », très certainement ! Mais surtout fun pour tous !